Pour rebondir sur un post lu sur Abondance, qui annonce que les chercheurs de l'Université d'Ulster ont crée SOPHIA (un outil de recherche développé conjointement en collaboration avec l'Université de St Petersbourg en Russie), une question simple me vient à l'esprit : quid des recherches sur des langages aussi complexes à traduire que le Français et pour des problématiques métier complexes et évolutives ?
Car pour donner des résultats sur le sens des mots-clés et non pas sur les mots eux-mêmes, il va falloir inventer "l'Académicien perpétuel et virtuel", Le "Raq virtuel et perpétuel", etc... !
D'après l'article, le principe de Sophia est le suivant : chaque document est considéré comme s'il était composé de centaines d'autres milliers de documents. Chaque partie du document est associée à un thème sans aucune intervention humaine. Les documents sont reliés entre eux via des thèmes communs. Lors d'une requête, l'outil va semble-t-il aider l'utilisateur dans ses recherches en lui suggérant des termes "identifiés" et faisant partie de la même thématique de recherche. SOPHIA permet d'explorer les documents via la notion de thème et non pas celle de mots-clés.
Personnellement, et pour avoir vécu de très nombreuses mises en place d'outils collaboratifs et d'intranets documentaires dans de nombreuses structures, je ne suis pas persuadé que l'avenir aille dans ce sens. Le piste mixant "tagging social" et "Web sémantique" me semble plus appropriée, car elle associe intelligemment les savoirs de chacun aux besoins de tous, tout en impliquant la totalité des acteurs. N'oublions pas que la génération "montante" a grandi avec tous ces outils et demande désormais à être acteur !
Maintenant, seul l'avenir nous dira, qui de la Northern Ireland Science Park ou des moteurs dits "sociaux" aura gagné la bataille de la recherche efficace !
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